Ombre et lumière

Partagés entre l’ombre et la lumière, en cette période de solitude relative, notre esprit est plus libre de réfléchir, loin des contraintes matérialistes de ce monde que nous avons façonné.

A quoi penser, comment penser, quelles sources d’inspiration ? Les questions que je me pose sont celles de tout un chacun : qu’est-ce que je fais de ma vie ? Pourquoi, comment ? Quelle est ma relation à l’autre ? Comment guérir de mes blessures et de mes peurs ? Comment trouver la paix intérieure ?

Aujourd’hui, nous avons la chance de vivre dans un monde où de nombreuses possibilités de réponses humaines ont vu le jour : la psychologie, la méditation, les gymnastiques douces, le taïchi, etc.

Même s’il n’est pas simple d’utiliser toutes ces formes d’entretien individuels par manque de coachs ou de personnes qualifiées, nous ne pouvons qu’encourager ces pratiques car elles apportent à chacun une parcelle de bien-être très utile pour le quotidien de notre corps et de notre esprit.

Pour ceux qui ont la chance d’habiter à la campagne, ils peuvent aussi s’attacher à profiter de chaque instant au grand air, à observer la végétation qui se réveille et écouter les oiseaux chanter, faire un peu de jardin et apprécier la pluie qui l’arrose.

Cependant, rien ne remplace la relation à l’autre, la communication, la vraie, celle qui favorise l’échange et l’écoute, celle qui est empreinte d’empathie, de dialogues, de bienveillance. Nous avons tous besoin de partager avec des proches nos espoirs et nos craintes, nos questions sans réponses et notre vision de la vie.

C’est pour cela que le temps qui nous est donné aujourd’hui est important car il nous oblige à nous mettre en relation avec les autres. Nous avons vu sur le petit écran combien d’initiatives de dialogues et de fêtes dans les quartiers de la ville où la vie dans des logements empilés est parsemée d’autant d’obstacles que chacun essaie de surmonter. Prendre le temps de parler avec un voisin inconnu, lui demander son prénom, faire connaissance, écouter ce qui fait sa vie, se rendre compte que nous avons des points communs, rire de nos isolements et aussi se réjouir de ces rencontres.

N’est-ce pas là une vraie chance de changer le monde d’après ? Cela ne constitue-t-il pas un bel exercice d’humanisation de notre monde ?

 

Un adhérent anonyme

Les commentaires sont fermés.