• Profitons de l'instant

    « De la peinture à l’écriture, écrire à partir d’une œuvre d’art », voici le sujet que je vous avais proposé, Cher adhérent, chère adhérente de la Loire, en atelier d’écriture à Saint-Etienne il y a quelques mois. Et voilà, pour rappel, l’image proposée, à savoir une peinture d’Edward Hopper.

     

    C'est à partir de l'image ci-après que vous aviez écrit quelques lignes

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    Atteint de surdité, Edward Hopper peint le silence et la solitude, des scènes réalistes totalement imaginaires.

    Dans ses peintures, les couleurs sont inquiétantes, les personnages sont isolés, plongés dans leurs pensées. La mélancolie que l’on arrive à percevoir met mal à l’aise.

    Personnes seules, distanciation sociale, rues désertes. Comme dans les tableaux d’Edward Hopper, la période que nous vivons actuellement pourrait s’avérer catastrophique.

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    Edward Hopper (peintre américain né à New York en 1882 et mort en 1967) a influencé l’œuvre cinématographique d’Alfred Hitchcock. Plus près de nous, l’allemand Win Wenders réalise un court métrage en 3D « 2 ou 3 choses que je sais sur Edward Hopper ». Même si les personnages y sont isolés, les scènes que l’on peut qualifier d’optimistes nous montrent des hommes et des femmes empreints d’une mélancolie heureuse.

    Essayons nous aussi de profiter de l’instant et d’avoir une mélancolie heureuse !


    Clotilde T.

  • Veillée d’avril

    Et pourquoi pas un peu de poésie confinée, histoire de ne pas trop se laisser envahir par l’inquiétude ?

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    Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort.
    Chacun cueille sa fleur au vert jardin des rêves,
    Et moi, las de subir mes vieux remords sans trêves,
    Je tords mon cœur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or.

    Et voilà qu’à songer me revient un accord,
    Un air bête d’antan, et sans bruit tu te lèves
    Ô menuet, toujours plus gai, des heures brèves
    Où j’étais simple et pur, et doux, croyant encor.

    Et j’ai posé ma plume. Et je fouille ma vie
    D’innocence et d’amour pour jamais défleurie,
    Et je reste longtemps, sur ma page accoudé,

    Perdu dans le pourquoi des choses de la terre,
    Écoutant vaguement dans la nuit solitaire
    Le roulement impur d’un vieux fiacre attardé.

    Jules Laforgue (1860-1887)

     

    Clotilde T.

  • Avoir un handicap

    Avoir un handicap

     

    Ça ne veut pas dire :

    Rester seul et isolé

    Être mal vu par la société

    Être insulté, humilié

    Se faire manipuler par autrui

    (Se faire dicter ce qu’on doit faire, dire ou penser)

    Ça ne veut pas dire

    Être incapable d’avoir des ami(es)

    Être incapable de fonder une famille, d’avoir des enfants

    En situation de handicap aussi nous pouvons vivre des moments agréables

    Des sorties au restaurant, des sorties culturelles, des pique-niques, des voyages … avec et pour toutes les générations et les classes sociales confondues.

     

    Hervé, adhérent 42